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Quand le militantisme politique s’attaque au sport, les femmes sont toujours en première ligne

Wokisme et islamisme se donnent la main pour changer les règles


Quand le militantisme politique s’attaque au sport, les femmes sont toujours en première ligne
Paris, 2022 Image: Capture YouTube / LeParisien.

Militants woke ou islamistes, sur les terrains ils n’ont pas le même maillot, mais la même passion pour le chantage victimaire! Actuellement, le collectif des “hijabeuses” pousse pour que le port du voile islamique (qui est un instrument politique partout dans le monde) soit autorisé en France pendant les matchs de football – la FIFA l’autorise dans son règlement depuis 2014. Des associations féministes, idiotes utiles, soutiennent les militants islamistes.


Notre contributrice Renée Fregosi est notamment l’auteur de Français encore un effort… pour rester laïques ! (Ed. L’Harmattan 2019), et Comment je n’ai pas fait carrière au PS. La social-démocratie empêchée (Ed. Balland 2021)

Les compétions sportives ont toujours eu partie liée avec la politique. D’Olympie en Grèce ancienne au jeu sacrificiel de la balle des Mayas et des Aztèques, des cours de chars où s’affrontaient les clans de Byzance aux arts martiaux réservés aux Samouraïs de l’époque des Shoguns du Japon médiéval. Et plus près de nous, on se souvient de l’instrumentalisation par Hitler des jeux olympiques de Berlin en 1936, ou pendant la guerre froide, des athlètes du bloc de l’Est traitées aux hormones pour la raison d’État. Aujourd’hui encore, le choix des villes qui accueillent les grandes rencontres internationales dépend au moins en partie de manœuvres géopolitiques. 

Dans le sport comme ailleurs, la banalisation insidieuse du port du voile doit être dénoncée et combattue

Mais ce qui est nouveau, c’est que des acteurs non étatiques s’invitent aujourd’hui dans le jeu. De même que les ONG interagissent de plus en plus avec les États dans les arènes internationales (comme on peut le constater depuis l’Assemblée générale de l’ONU à Durban institutionnalisant en 2001 une stratégie résolue contre Israël), le militantisme politique s’est lancé à l’assaut du sport. Les enjeux y sont alors également d’ordre culturel et civilisationnel, et deux groupes de pression de nature et de poids différents, y sont principalement à l’œuvre : les défenseurs du combat LGBT-Queer et les islamistes.  Dans les deux cas, ce sont les femmes qui sont les premières touchées, de façon perverse, par ces offensives militantes.


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Philosophe et politologue. Présidente du CECIEC. Dernier ouvrage paru : Le Sud global à la dérive. Entre décolonialisme et antisémitisme. Éditions Intervalles 2025

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