Quand les truculentes malhonnêtetés de membres du Parlement européen sont révélées, les Brexiters se délectent.
L’affaire de corruption au sein du Parlement européen prend de plus en plus d’ampleur. Sans surprise, cela réjouit le cœur des Brexiters et attire même les critiques des médias de gauche outre-Manche. Rappelons le premier acte de cette tragi-comédie. Le 9 décembre, suite à des perquisitions, la police belge saisit 1,5 million d’euros en liquide et procède à l’arrestation de Éva Kaïli, socialiste grecque, vice-présidente du Parlement européen, son compagnon Francesco Giorgi, assistant parlementaire, et Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé socialiste. Quelques jours plus tard, le quotidien, The Daily Mail, s’en délecte en évoquant – photos glamour à l’appui – la vie de jetsetteurs du couple qui aurait mené grand train.
Le même jour, Nigel Farage, grand promoteur du Brexit
