Le film Les pépites (sortie : mercredi 5 octobre) est la bonne surprise de cette semaine de cinéma. Loin des banlieues et des questions identitatires (Chouf de Karim Dridi, Le ciel attendra, de Marie-Castille Mention-Schaar), l’émouvant documentaire de Xavier de Lauzanne, nous emmène au Cambodge où l’association, Pour un sourire d’enfant, combat l’extrême pauvreté depuis plus de vingt ans.
Née d’une urgence, d’un coup de tête d’un couple d’aristos voyageurs, P.S.E scolarise aujourd’hui plus de 7000 jeunes et emploie 450 personnes. Pourtant, rien ne prédisposait Marie-France et Christian des Pallières, issus de la plus vieille noblesse française, à porter secours à ces enfants du bout du monde. Rien, sinon « un coeur gros comme ça » et une certaine idée de l’homme et de sa dignité.
Entretien exclusif pour Causeur avec Xavier de Lauzanne, réalisateur du film.
Olivier Prévôt : Les pépites, c’est sa richesse, peut-être abordé de multiples manières : l’émotion face à l’histoire de ces enfants sauvés de l’extrême misère, la formidable aventure de l’association P.S.E passée en quelques années de quelques gamelles de nourriture à une sorte d’Empire du Bien… Mais aussi le destin tout à fait extraordinaire, quasi-romanesque, d’un couple, Marie-France et Christian des Pallières à l’origine de cette association.
Xavier de Lauzanne : Je voulais montrer cette histoire, cette rencontre, ce choc face à la misère la plus terrifiante que Marie-France et Christian découvrent au Cambodge et qui les poussent à agir. De la nécessité première, immédiate, à ce que P.S.E est devenu au fil du temps.
Lisez la suite de l’article sur le blog d’Olivier Prévôt.
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