Dans l’est de Paris, une maison de tolérance d’un nouveau genre offre ses services aux amateurs de poupées moulées hyperréalistes, belles de jour comme de nuit. En toute légalité.
C’est à Marthe Richard, une ancienne prostituée devenue conseillère municipale de Paris, que l’on doit l’inspiration de la loi qui porte son nom du 13 avril 1946, qui mit un terme définitif à l’exploitation des « maisons de tolérance » en France. L’élue dénonçait alors le fait que ces lieux pussent participer de la « débauche organisée et patentée » – au profit du crime organisé –, ce dont une certaine frange puritaine de la société d’alors ne s’accommodait que difficilement. Pour avoir allègrement collaboré avec l’ennemi sous

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