Jodie Foster termine une longue campagne de promotion internationale pour la série True Detective. Wokisme, culte de la presse pour MeToo: cela n’a pas été de tout repos! Heureusement, comme chacun sait, la charmante actrice dispose d’un QI à même de l’aider à se tirer des mauvais pas, sur la banquise comme lors des interviews.
La star Jodie Foster, à l’affiche de la série True Detective, visible chez nous sur Amazon / Pass Warner, possède un QI largement supérieur à la dinde hollywoodienne de base – 132 – à même de l’aider à se tirer de tout mauvais pas. L’actrice lesbienne hollywoodienne la plus connue savait lire à trois ans, elle est diplômée de Yale et parle couramment quatre langues dont le français – d’ailleurs, c’est sa voix qu’on peut entendre dans la VF de plusieurs de ses films. Dans la série de HBO, elle interprète Liz Danvers, le rôle principal de la 4e saison, une flic confrontée à la disparition mystérieuse de huit chercheurs d’une base scientifique en Alaska. Brrr !
Justifications après des propos sur la génération Z (population née après 1995)
Si, pour faire bonne figure, elle déclare dans un entretien au Guardian début janvier qu’elle a élevé deux fils « féministes », elle ne manque pas de s’attirer tout de suite après les foudres de la jeune génération en indiquant qu’elle n’aime pas tellement les jeunes acteurs: « Ils sont vraiment agaçants, surtout au travail. » Elle déplore chez eux une certaine nonchalance: « Ils sont du genre à dire : non, je ne me sens pas bien aujourd’hui, je viendrai à 10 h 30. Dans les mails, je leur dis : c’est grammaticalement incorrect, tu n’as pas vérifié l’orthographe ? Ils me répondent : pourquoi je ferais ça, ce n’est pas un peu contraignant ? » Tempête sur les réseaux sociaux, « OK boomer », etc.
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Quelques jours plus tard, dans le talk-show de Jimmy Kimmel, l’actrice est contrainte de se justifier : « Mes fils m’ont réprimandée sur ce coup-là ! Finalement, la nouvelle génération a de la chance, on lui a appris qu’elle pouvait dire non, nous n’avions pas ce choix-là… » Tir rectifié.
Un jour sans fin
Mais en février, Jodie a subi les assauts de la presse française, laquelle pense apparemment que la thérapie collective nationale que nous impose Judith Godrèche mérite d’être évoquée à l’international. « C’est bien que les gens se réveillent », concède-t-elle à la radio du bout des lèvres à une Alexandra Bensaid surexcitée à l’idée d’être en face d’une légende connue pour ses rôles de « femmes fortes ». « Mais aussi des femmes fortes qui étaient idiotes ! » s’amuse l’actrice.
Lors des castings, depuis l’affaire Wenstein, la situation s’est-elle enfin améliorée ? « Je ne sais pas. Les gens discutent, cela a toujours existé.[…] Moi, quand j’étais jeune, c’était un monde différent. » Mais, tout de même, la jeune Jodie Foster a été « très sexualisée, prostituée dans Taxi Driver, elle a eu Claude François, Michel Drucker à ses pieds » à la télévision française : qu’elle nous dise qui est son « pygmalion toxique » à la fin ! « Je suis très consciente de mes protecteurs, que ce soit ma mère ou les bonshommes – mes producteurs, les metteurs en scène – qui me voyaient comme leur fille. J’ai eu beaucoup de succès dans ma jeunesse, et dès 12 ou 13 ans, j’avais un certain pouvoir dans l’industrie. » Bon.
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L’odieux patron de Disney pense qu’il faut raconter de belles histoires et entend désormais que son groupe abandonne le wokisme, cela doit bien lui faire quelque chose ? « Vous me demandez beaucoup de choses politiques, moi je ne suis qu’acteur ! » Heureusement, passées les quinze minutes réglementaires, on peut passer à un autre journaliste. Rien à faire pour France Inter : mauvaise pioche !
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