Accueil Monde Afrique du Sud: le business des câlins

Afrique du Sud: le business des câlins

Zoom sur Pro-Cuddling, une entreprise africaine pas comme les autres


Afrique du Sud: le business des câlins
image d'illustration Unsplash

Qui aurait pensé un jour que l’embauche d’un professionnel du câlin, pour un bref instant de bien-être et d’intimité, serait une réalité ? C’est pourtant devenu un véritable service, qui connaît un essor étonnant. Cette industrie inédite dans la Rainbow Nation vient d’une série télévisée mettant en vedette des accros de l’adrénaline, qui travaillent pour un fonds spéculatif de Wall Street et qui se ressourcent grâce au psychologue interne de l’entreprise qui leur prescrit des remontants émotionnels et physiques. Florence Letswalo a décidé de lancer la société Pro Cuddling après avoir réalisé le vrai pouvoir du câlin à la suite d’une journée harassante. « Mon travail consiste à faire en sorte que les gens se sentent mieux. Mais il y a plus que cela. C’est aussi une question de bien-être mental », a déclaré la businesswoman âgée de tout juste 24 ans. Critiquant l’influence néfaste des réseaux sociaux, elle affirme que « pendant quelques heures, un bon câlin et une conversation vous procurent bien plus de satisfaction qu’une chronologie de messages sociaux écrits par des inconnus. » Florence Letswalo a développé un réseau de 20 calineurs professionnels mais prévient qu’elle n’est pas là pour satisfaire les envies sexuelles de ses clients qui, hommes comme femmes, proviennent de toutes les couches de la société. Un business lucratif puisqu’une session d’une heure revient à 900 rands (environ 43 €) – une fortune pour les Sud-Africains – dont le tarif peut être quadruplé en fonction du programme choisi. « Une fois que vous avez effectué une réservation, nous vous envoyons des profils de compagnons câlins dans votre région et nous vérifions également votre profil. Ceux de votre région peuvent être choisis parmi des critères spécifiques qui incluent : l’âge, l’état civil, leur film préféré (au cas où vous voudriez en regarder un), loisirs, etc. Les clients choisissent ensuite ce qu’ils veulent. C’est aussi simple que cela », explique-t-elle. Mme Letswalo a donc la solution (tarifée) pour chacun / chacune se sentant esseulé(e), mais attention personne n’ôte ses vêtements. On l’a bien compris, ce n’est pas la fête du slip non plus.


Le site de la société (en anglais).



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent George Sand et Gustave Flaubert, intimes
Article suivant Yannick, Roland et moi
Journaliste , conférencier et historien.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération