La prison, non. Privilégions les méthodes alternatives. C’est vrai, la prison coûte trop cher. Il n’y a plus de place. Le condamné se réinsère plus facilement dans la société s’il n’en a pas été exclu pendant plusieurs années. Encore faut-il se donner les moyens d’une méthode alternative efficace. Or, le bracelet électronique, très en vogue aux Etats-Unis, a encore montré ces faiblesses. Le Huffington Post décrit dans un article judiciaire comment deux condamnés qui portaient des bracelets électroniques ont pu récidiver, violer et tuer leurs victime, sans être inquiétés le moins du monde.
Ils devaient pointer tous les mois au commissariat, ils avaient pointé. Même un peu en avance.
Deux premières filles disparaissent. Mais on pense encore disparition et pas meurtre. Les meurtriers-violeurs ne sont pas filés.
Aucune obligation de suivre les condamnés dans leur liberté sous condition. Et sûrement pas les moyens aussi. On ne va pas mettre un homme derrière chaque délinquant ou meurtrier en puissance. Ce serait un coup à exploser les tarifs d’une prison haut de gammede capitale.
Un point positif malgré tout. Grâce aux bracelets, on les a retrouvés, les meurtriers. Mais un peu tard, déjà cinq meurtres à leur actif et peut-être d’autres pas encore découverts.
Alors, les méthodes alternatives, d’accord. La théorie fonctionne, mais les outils, pas toujours.
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