La mobilisation décomplexée de l’antisémitisme, après le 7-Octobre, était tragiquement prévisible. En France, beaucoup commencent à penser que des atrocités similaires pourraient un jour se produire ici, voire que cela a déjà commencé à plus petite échelle. Une tribune libre d’Aurélien Marq, auteur de l’essai Refuser l’arbitraire: Qu’avons-nous encore à défendre ? Et sommes-nous prêts à ce que nos enfants livrent bataille pour le défendre ? (FYP éditions, 2023)
Le 7-Octobre, la « cause palestinienne » a brûlé ses vaisseaux. L’horreur, la jouissance dans l’horreur, et la jubilation de proclamer cette horreur et cette jouissance à la face du monde. Le Hamas n’a pas seulement tué, torturé et violé, il a tué, torturé et violé ses victimes sous les yeux de leurs proches, et il a joui des souffrances psychologiques et de la déshumanisation qu’il infligeait, autant que des souffrances physiques et de la destruction. Et il en a été fier. Et il en a été applaudi. Les hideux cris de joie accompagnant l’exhibition du corps dénudé et désarticulé de Shani Louk à l’arrière d’un pick-up, sont la négation absolue de toute aspiration à la civilisation. Le 7-Octobre a été une apologie assumée de la barbarie et du mal. Et c’est précisément pour ça, à
