Les pays anglo-saxons subissent la même pression migratoire que les européens. Mais parce qu’ils sont encore souverains, ils surveillent leurs frontières et choisissent ceux qui peuvent les franchir. Rien de plus normal lorsqu’on veut garder le contrôle de son avenir.
La crise migratoire n’a pas encore commencé : elle est devant nous, selon Nicolas Sarkozy. La situation à Lampedusa démontre en effet que les dirigeants européens sont débordés face à l’ampleur du défi alors que, selon le HCR, sur les 100 millions de migrants dans le monde en 2022, un tiers se dirigent vers l’Occident. Si les Européens ont perdu le contrôle de leur destin migratoire, d’autres pays ont identifié les ressorts d’une politique efficace pour défendre leur civilisation.
Une crise migratoire sans précédent
Les Européens verront dans les prochaines années des millions de migrants se presser à leurs portes. Un flux sans précédent alimenté par l’explosion démographique africaine. La population de ce continent devrait doubler d’ici 2050 pour atteindre 2 milliards de personnes. Seulement, l’Afrique ne dispose pas des structures nécessaires pour dominer sa transition démographique comme l’Europe au XIXe siècle. Ces pays n’offrent ni travail
