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Le président Macron aurait-il «pété les plombs»?

Haine de la France et théorie du genre ont élu domicile à l'Élysée


Le président Macron aurait-il «pété les plombs»?
Emmanuel Macron à l'Elysée, le 31 janvier 2020 © Stephane Lemouton/Pool/SIPA Numéro de reportage: 00942914_000010

C’est depuis quelques semaines un festival de sorties aussi drolatiques qu’absurdes


Un pétage de plombs du président Macron ? C’est ce qu’on peut légitimement se demander au vu de la série rapprochée de propos ou de gestes indignes ou absurdes dont il a été l’auteur ces dernières semaines.

Lors de sa visite à Abidjan à la fin de 2019, il déclare ainsi à ses interlocuteurs, qui ne lui demandaient rien, que la colonisation avait été un « crime de la République », s’attirant une réplique bien sentie d’Alexandre Benalla, son ancien favori, mettant en relief les bienfaits de la colonisation, une opinion sans doute plus proche de celle de la plupart des chefs d’État africains.

Au retour de Jérusalem, il n’a pas hésité à mettre sur le même plan la guerre d’Algérie et la Shoah « La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique [des « défis mémoriels »]. Elle a à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995. » Ce propos a suscité l’indignation des juifs, des enfants de pieds-noirs, de harkis – et des simples personnes de bon sens connaissant l’histoire et attachées à l’honneur de la France.

Macron s’emploie à humilier la France

Accessoirement on se souviendra qu’il s’est fait accompagner à Abidjan d’un rappeur spécialiste des insultes à la France.

Plus récemment, il assène à Pascale Marinière, présidente des associations familiales catholiques : «Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père, c’est forcément un mâle».

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Comme si cela ne suffisait pas, il visite le festival de la bande dessinée à Angoulême et y arbore un gaminet (T-shirt) marqué « Non aux violences policières », alors même que ces violences (surtout à l’encontre des gilets jaunes) ont été commises en son nom et peut-être même sur ses ordres. Indignation des policiers et d’une partie de la classe politique.

Le plus notable de ces dérapages vise la mémoire de la France. Ce n’est pas la première fois que Macron criminalise, depuis l’étranger, le passé du pays qu’il est supposé défendre en tout lieu et en toutes circonstances.

On peut voir là le signe de son inculture. À tout le moins de sa dépendance vis-à-vis de la doxa des universités américaines où la thèse du caractère criminel de la colonisation européenne est indiscutée – et indiscutable du fait du terrorisme idéologique qui règne désormais sur les campus du « pays de la liberté ». L’enseignement que Macron a reçu à Sciences po Paris sous l’égide de Richard Descoings est le reflet de cette doxa.

On peut y voir aussi un dessein plus pervers d’abaissement de son propre pays aux yeux du monde. La culpabilisation est devenue aujourd’hui un moyen de domination qui fait tomber les défenses de celui que l’on veut dominer. Macron exécuterait ainsi un projet de domination de la France voire d’anéantissement de sa personnalité, selon des directives venues d’on ne sait où dont on peut soupçonner qu’elles sont incluses dans un projet mondialiste pour lequel la France, la « grande nation » par excellence, doit, plus que toute autre, être abaissée dans ses prétentions et ramenée à la « normalité ». L’humiliation est un moyen de la castrer définitivement.

Tel serait, par-delà la gaminerie, le sens de la sortie d’Angoulême : la France c’est d’abord un État ; subvertir cet État qu’il est supposé diriger par une attitude scandaleuse, correspondrait à un dessein.

Toute idéologie tourne à la folie

La folie que portent avec elles ces déclarations ne fait que refléter la folie propre à toute idéologie.

C’est particulièrement vrai de son affirmation sur la paternité qui n’est qu’une déclinaison de l’absurde théorie du genre : paternité et maternité ne sont pas, selon cette théorie, des réalités physiques mais des processus mentaux ; une femme peut donc être père et un homme mère. Par rapport à ces théories fumeuses, Macron n’a visiblement aucun recul. Il est totalement dépourvu de ce bons sens supérieur qui, face aux idéologies, caractérise les grands leaders.

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L’idéologie telle que l’a décrite Hannah Arendt est une politique menée avec des idées fausses ou faussées ; elle a pour caractéristique de poursuivre sa logique jusque bout. Au début, sa folie n’est pas encore visible et quelqu’un comme M. Macron a pu apparaitre à beaucoup comme un président normal. Mais comme dans un véhicule qui dévie peu à peu de sa trajectoire, la folie se fait de plus en plus manifeste.

L’idéologie de Macron est un mélange de mondialisme, d’ultralibéralisme et de philosophie libertaire, qui comporte la théorie du genre.

L’idéologie se termine toujours mal, pas forcément de manière criminelle… mais en tous cas par une crise grave. C’est à ce point que nous en sommes peut-être rendus. Les déclarations du président font voir la folie du système dans lequel il s’est enfermé. Il se peut qu’elle ait atteint un seuil critique.

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