Confinés, ok. Mais confinés sans préservatifs…
Allons-nous assister à une pénurie mondiale de préservatifs ?
Le malaysien Karex, premier fabricant mondial (qui vend ses préservatifs sous des marques telles que Durex), produit en temps normal un préservatif sur cinq dans le monde. Or ses usines sont à l’arrêt depuis plus d’une semaine en raison d’une fermeture imposée par le gouvernement, à cause du coronavirus.
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Les autres pays producteurs : la Chine, l’Inde et la Thaïlande, sont également affectés par le virus, même si aucune donnée n’a été communiquée à ce stade. Le président de Karex, Goh Miah Kiat, a ainsi déclaré à Reuters que la pénurie pourrait même durer des mois, ce qui serait « effrayant ». Dans ce cas, difficile de tenter de masquer la pénurie de préservatifs en expliquant, comme Sibeth Ndiaye pour les masques, que ce n’est pas utile ou que leur utilisation requiert des gestes techniques. Alors faut-il stocker des préservatifs jusqu’à la fin du confinement ? Si la production de Karex a repris depuis vendredi dernier, les usines tournent à seulement la moitié de leurs capacités, ce qui représente un manque de près de 100 millions de préservatifs. Selon Goh Miah Kiat, il va être difficile de faire face à la demande toujours très forte car le préservatif est un produit de première nécessité et que, dans ces temps incertains, les gens ne prévoient pas d’avoir d’enfants. Autrement dit : restez chez vous mais sortez couverts !
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