Dans le récit que Florence Porcel fait de son viol par PPDA, on pourrait presque voir du consentement. Elle s’en explique en évoquant un cocktail qui est la recette de toutes les relations sentimentales. La formule aurait peut-être inspiré une fable à La Fontaine.
C’est par la radio qu’un matin, à la table du petit déjeuner, j’ai appris que PPDA était accusé de viol. Je ne sais plus par quelle station, je change souvent, pour fuir les publicités sur les chaînes commerciales, et pour ne pas entendre Askolovitch essayer de nous apitoyer sur le sort des minorités musulmanes opprimées ou Charline Vanhoenacker brailler sur le service public. Je n’ai pas été plus surpris que ça. Je ne connaissais rien de ses manières, mais je me suis fait à la tendance de l’époque et je me suis dit, en pensant à la loi des séries : « Tiens, encore une vedette violeuse ! »
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J’ai tendu l’oreille pour ne louper aucun détail croustillant de cette nouvelle affaire, mais ce n’était pas une bonne idée. La main de PPDA dans la culotte de Porcel (c’est le nom de la plaignante) m’aurait sûrement excité en fin de soirée mais de bon matin, bof. Lorsque j’entendis parler de « fellation non protégée », je ne fus pas plus émoustillé que ça non plus et pour tout dire un peu surpris. « Non protégée » ? Il y a donc des gens qui pratiquent des
