Même si Giorgia Meloni reste un cas à part, l’invasion de l’Ukraine, décidée par Vladimir Poutine le 24 février, est un très mauvais coup porté aux droites nationales européennes.
L’argument est si facile et si injuste ! À la suite de l’AFP, Le Monde d’aujourd’hui annonce la victoire de Giorgia Meloni et de son parti « post-fasciste ». Le « post » veut être à la mode et nuancer, mais il reste dans la formule l’insulte rituelle contre les partis conservateurs et nationaux. Jusqu’à quand sévira le refus d’admettre que ces partis se sont dédiabolisés, et que leur modération grandit à mesure que se rapproche le jour où ils prendront le pouvoir ? Jusqu’à quand les critiquera-t-on pour ce péché originel ? L’arrière-petit-fils de Marion Maréchal portera-t-il encore le poids des fautes de Jean-Marie inscrit dans son ADN ? Nous vivons dans l’aurore noire d’un monde sans Christ, donc sans pardon et sans rédemption du pécheur.
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L’autre accusation rituelle contre les droites nationales d’Europe est leur
