Elizabeth II: une reine de dignité…
Le 8 septembre, Elizabeth II meurt, paisiblement nous dit-on, à l’âge de 96 ans.
L’immense et authentique émotion que sa disparition suscite nous oblige à choisir, dans notre chagrin, ce qui nous affecte le plus, tant cette personnalité illustre, exceptionnelle, pourrait nous offrir une surabondance de causes. Amour, admiration pour son être, son caractère, sa tenue, son allure, sa dignité, ses silences éloquents, sa constance dans l’affirmation de sa splendide mission de reine, son absence de compromission avec les vulgarités du siècle, un destin exemplaire même pour ceux qui, au quotidien, semblaient tourner en dérision les vertus essentielles qu’elle a incarnées et la royauté en général. Pour ma part je ne l’ai jamais vue se tromper. Même dans la crise qui a paru mettre en péril la confiance et l’affection que le peuple britannique lui portait, après la mort de la princesse Diana, je ne lui ai jamais donné tort tant elle percevait, avec une intuition supérieure, ce qu’il y avait d’excessif et de fabriqué dans l’aura de cette « princesse des cœurs ». Pour ne pas évoquer la manière décisive dont elle n’a pas hésité à écarter du chemin et de la pompe royale les plus proches d’elle qui prétendaient user des droits de leur position sans en assumer les devoirs…
Comme un membre de notre famille
Les hommages
