Voilà quelques mois qu’un spectre hante la toile: celui de l’anarchrisme.
Mot barbare : barbare comme l’est un peuple sur ses barricades, comme l’est un Christ en croix.
Mot nouveau qui prétend pourtant renouer les anciennes alliances, celle du pauvre avec le Tout-Puissant, celle des corps meurtris avec la Chair déchirée.
Mot comique, qui désigne pourtant les plus intenses questions, celle du salut du monde et celle du Salut des âmes.
Pourquoi les anarchristes ? Simplement parce qu’« ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes / La religion seule est restée toute neuve la religion / Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation ».
Qui sont les anarchristes ? Comme disait encore le vieux Guillaume, « ils sont des Christs d’une autre forme et d’une autre croyance / Ce sont les Christs inférieurs des obscures espérances ».
Si à la fin, toi aussi, tu es las de ce monde ancien ; si toi aussi tu cherches le passage du Nord-Ouest entre les libéralismes et les collectivismes ; si toi aussi tu cherches le feu de la résistance non-violente ; si toi aussi tu en as assez de la guerre de Moderne contre Moderne, alors les Anarchristes t’attendent.
A toutes tes objections, Olivier François et Jacques de Guillebon répondront jeudi vingt-sept octobre deux mil onze, à partir de huit heures du soir, au café El Siete, 283, rue Saint-Jacques, Paris Vème
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