L’essayiste sait adapter son discours: subtilement et intersectionnellement racialo-féministe en France, radicalement et brutalement anti-français à l’étranger.
Le plus transparent et incompétent des ministres de ce gouvernement sort à intervalles irréguliers de sa cure de sommeil pour nous rappeler qu’il existe. Il espère que ses coups d’épée dans l’eau marécageuse des médias passeront pour des coups d’éclat. L’indolent Pap Ndiaye, assez mollasson lorsqu’il s’agit d’empêcher l’entrisme vestimentaire culturo-religieux dans nos écoles, se montre implacable quand il faut… « combattre l’extrême droite ». Implacable mais toujours aussi paresseux quand il s’agit d’argumenter. La parole est fade ; le ton, lénifiant ; le raisonnement, chétif. Et les coups d’éclat finissent en eau de boudin.
Formules éculées

Sur Radio J, face à Frédéric Haziza, Pap Ndiaye n’a en effet su que répéter de pauvres formules éculées du style « lutter contre l’extrême droite est une priorité ». Coincé au dernier rang du chœur des pleureuses « républicaines », le ministre de l’Éducation nationale chevrote le même lamento à propos des médias supposés être « d’extrême droite », CNews et Europe 1 en tête. Sur le plateau de CNews où il officie tous les vendredi, samedi et dimanche soir dans l’émission “Ça se dispute”, Julien Dray n’a pas su retenir un sourire malicieux qui en disait long sur ce qu’il pensait de la sortie du ministre. M. Ndiaye, se mêlant de ce qui ne le regarde pas, soutient les employés du JDD refusant selon lui d’ « entrer dans la galaxie des publications des médias contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale ». D’aucuns imaginent que ces besogneuses remontrances contre « l’extrême droite » sont un camouflage destiné à dissimuler une inaptitude totale à sa fonction ministérielle. Ce n’est sans doute pas faux. Comme certains de ses collègues, Pap Ndiaye ne laissera aucune trace dans l’histoire des gouvernements français
