Quand il est question de la fonction publique, je laisse sourdre mes souvenirs d’enfance et d’adolescence, des images et des odeurs.
D’abord, le départ, le soir, de ma mère pour l’hôpital de Langon (Gironde) où elle exerçait le métier de sage-femme. À l’époque, les gardes étaient de vingt-quatre heures. Son retour était une fête. À la fin de sa carrière, elle accouchait des femmes qu’elle avait fait naître.
Puis, l’école élémentaire, avec deux institutrices, Mesdames Viau et Poupeau, qui ont été présentes dans un moment compliqué de mes jeunes années. Au collège Jules-Ferry, au lycée Jean-Moulin et à l’université Michel-de-Montaigne, j’ai aimé mes professeurs qui m’ont donné le goût du savoir, de la curiosité. Et pour l’un d’entre
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