De nouveaux éléments laissent penser que le tribunal de Pontoise avait ses raisons pour ne pas ouvrir une procédure pour « viol ». N’en déplaise à ceux qui l’ont lynché.
L’affaire dite « du viol de Pontoise » a provoqué un emballement médiatique dans la presse et sur les réseaux qui en dit long, une fois de plus, sur la facilité qu’il y a, hélas, à chauffer l’opinion publique sur les sujets délicats et à la fourvoyer. Cette fois-ci, c’était celui de la pédophilie. L’information d’abord donnée par Médiapart était celle-ci : « un homme de 28 ans a violé une petite fille de 11 ans et le procureur de Pontoise a refusé d’ouvrir une procédure pour viol, se contentant de poursuivre le pédophile pour abus sexuels. Considérant que la petite fille de 11 ans avait donné son consentement ».
Détournement majeur
Il y avait deux façons de réagir à une présentation aussi effarante et surtout incroyable. Tout d’abord, être choqué mais essayer de garder son calme, en tentant de comprendre ce qu’il s’était passé. Je l’ai dit dans ces colonnes : c’est ce que j’ai fait et j’ai été m’informer, interloqué de l’accusation portée contre le parquet de Pontoise, taxé de laxisme et de complaisance envers la pédophilie. J’avais eu le même réflexe dans l’affaire Sauvage à cause de la discordance qu’il y avait entre le roman que nous servaient certains lobbies féministes et ce que disaient la procédure
