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En Polynésie aussi, Non c’est Oui


Ainsi donc l’Assemblée générale de l’ONU a adopté ce vendredi (sans vote) une résolution affirmant « le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l’autodétermination et à l’indépendance ». En conséquence de quoi le pays des vahinés a été logiquement inscrit sur la liste onusienne des « Territoires à décoloniser ».
Comme nous l’explique le site officiel de l’ONU : « Par cette résolution, parrainée par les pays du Forum du Pacifique, le gouvernement français, en sa qualité de puissance administrante, est invité à faciliter la mise en place d’un processus équitable et effectif d’autodétermination ».
Il est assez cocasse de constater que cette résolution tombe pile poil au moment où les indépendantistes polynésiens ont été chassés du pouvoir à Tahiti, au terme d’élections dont personne n’a remis en cause le caractère pluraliste et démocratique.
Ce même jour, l’ONU a choisi de continuer à maintenir sur sa liste des « Territoires à décoloniser » les Îles Malouines, alias Falkland, alias Malvinas.
Il semble d’autant plus urgent d’y organiser un « processus équitable et effectif d’autodétermination » que celui-ci a déjà eu lieu en mars dernier. À la question « Souhaitez-vous que les îles Malouines conservent leur statut politique actuel en tant que territoire d’outre-mer du Royaume-Uni ? », les insulaires ont répondu Oui à 99,8%.
Mais peut-être est-ce là une majorité trop faible pour beaucoup d’Etats membres de l’ONU, où un scrutin n’est valide que si le pouvoir en place dépasse la barre des 100% des suffrages exprimés.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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