Pour le psychanalyste Daniel Pendanx, lecteur de Pierre Legendre, la déconstruction du droit civil sur les questions familiales fait sauter le verrou juridique majeur de l’Interdit.
Il n’y aurait pas à se préoccuper plus avant de cette affaire de « la PMA pour toutes » nous dit Jérôme Leroy dans son récent texte « La PMA, pourquoi pas ? », concluant son propos de cette aimable formule de « deux femmes qui s’aiment et veulent faire un enfant » –expression aussi lénifiante quant à « l’amour » supposé qu’absurde dans son « faire un enfant ». Ah, elles « s’aiment », et « veulent faire un enfant », et sûrement ainsi, pourquoi pas, « manger le diable » (Baudelaire) !
Je pensais Jérôme Leroy, dont j’apprécie si souvent les articles, moins tenu au nouvel empire (égalitariste) du Bien. Serait-il donc aussi peu averti de l’économie subjective de cette affaire – de la « course à l’innocence » qui s’y engage – que les tenants les plus radicaux de la déconstruction illimitée ?
Effacer l’œdipe ?
Il est vrai qu’il n’est pas le seul, il existe même des psychanalystes pour prétendre effacer l’œdipe. Et ce n’est pas d’aujourd’hui qu’au prétexte de ladite « mort du père » ou de la « fin du patriarcat », certains laissent « entendre
