En 2005, dans son roman Festins secrets, Pierre Jourde décrivait la France réelle: son école à la dérive et son communautarisme ethnico-religieux mortifère.
En 2005, quelques mois avant les émeutes qui enflammeront les banlieues, paraissait le livre de Pierre Jourde intitulé Festins secrets. Lucide et prémonitoire, ce livre décrivait une société en décomposition, une Éducation nationale gaucho-pédagogiste à la dérive, une intégration rendue impossible par le nombre d’immigrés et l’importation d’une culture arabo-musulmane s’imposant dans de nombreux « territoires perdus de la République ».
Gilles Saurat, jeune professeur candide et progressiste, débarque dans le collège classé ZEP d’une ville moyenne. Confronté à la réalité d’une société multiculturaliste rongée par la haine, l’inculture et la violence, il tente de trouver des explications à ce délitement généralisé sans sombrer, comme le lui ont appris les bien-pensantes instances politico-médiatiques, dans le racisme ou l’islamophobie. Un de ses collègues, Zablanski, lui donne au contraire sans détour son sentiment sur l’immigration musulmane et la nouvelle jeune population issue de cette dernière à laquelle sont confrontés, en première ligne, les professeurs. Il insiste en particulier sur le statut du jeune mâle dans la culture musulmane et, conséquemment, sur le sort des femmes, mères, sœurs ou épouses, ainsi que sur celui de tous ceux qui subissent l’islamisme et la délinquance gangrénant « les quartiers ». En lisant les propos que Jourde prête à Zablanski et dont nous nous permettons de retranscrire ci-dessous de larges extraits, comment ne pas penser aux derniers événements qui ont broyé la France pendant une semaine, aux jeunes émeutiers, à leurs parents, aux représentants politiques et aux journalistes rendus aveugles par opportunisme électoraliste ou par idéologie.

Et le respect ?
« L’intégration des Polonais ou des Italiens ne s’est pas faite facilement, mais rien à voir avec l’impossibilité d’intégrer ces jeunes garçons. Ces jeunes garçons, vous le savez. Pas les filles. Les filles étudient, en
