Lettre à un acteur total, écrite en sortant, bouleversé, du théâtre de l’Athénée.
Cher Philippe Caubère,
J’étais il y a quelques jours au théâtre de l’Athénée pour votre spectacle Adieu Ferdinand. À votre sortie de scène, je n’ai su que vous dire, je vous ai simplement salué. Je ne sais en vérité jamais vraiment que vous dire. L’habituel « bravo ! » ou le tristement banal « c’était génial ! » auraient été dérisoires face à la montagne. Face à ce monstre du théâtre que vous êtes.
Car vous n’êtes pas un simple acteur, vous êtes l’acteur, vous êtes une incarnation du théâtre et de sa liberté. Une incarnation du théâtre tel qu’il devrait être et tel qu’il n’est plus vraiment. Une incarnation du théâtre des acteurs.
Le plateau est nu, la chaise est au centre de la scène, le rituel peut commencer. Ce rituel sacré de votre théâtre. Vous voilà
