Dans son dernier spectacle Adieu Ferdinand ! Suite et fin, au théâtre du Rond-Point jusqu’au 5 janvier, Philippe Caubère achève son cycle autobiographique. Une trilogie époustouflante sur ses désillusions de jeune homme, de mari et de comédien.
Quel est le rapport entre un champ de betteraves, un casino et un camp naturiste ? Adieu Ferdinand, suite et fin, le dernier spectacle de Philippe Caubère à l’affiche du théâtre du Rond-Point jusqu’au 5 janvier 2020. Il s’agit de l’ultime trilogie de son autobiographie scénique, Le Roman d’un acteur, travail proustien qui évoque la commedia dell’arte entamé en 1981.
Comme toujours, la performance de Caubère est sidérante, tellement sidérante qu’on a parfois du mal à suivre, entre les différents personnages, les didascalies, les bruitages, les mimes et contorsions de l’acteur.
Dans cet ultime volet, Caubère convoque le jeune Ferdinand, son double scénique, au moment où il quitte Ariane Mnouchkine et le théâtre du Soleil, sa mère de théâtre et celle qui fit de lui un Molière définitif au cinéma. Et il tue la mère. De manière subtile cependant, mais évidente pour qui a l’oreille
