Notre chroniqueur Philippe Bilger se désole de la médiocrité de la campagne présidentielle à laquelle nous assistons. Il constate des invariants, des éléments qui réapparaissent à chaque présidentielle: Les Républicains sont toujours des castors, l’extrême gauche est toujours violente et antirépublicaine, et les médias stigmatisent ce qu’ils appellent «l’extrême droite»…
Écœuré.
Parce que déjà la dénonciation morale s’est substituée à l’analyse politique et qu’on serait bien en peine d’expliquer ce que recouvre le terme globalisant et paresseux « d’extrême droite » et ce qu’aurait de raciste le concept de préférence nationale. Parce que le relatif effacement démocratique de la campagne, la posture tutélaire et la frilosité judiciaire ont apporté au candidat Macron des avantages indéniables. Parce que l’extrême gauche violente a sévi à Rennes et à Lyon durant la nuit du 10 au 11 avril pour protester contre les résultats du premier tour et la « dynastie Le Pen » mais que c’est le RN qui est stigmatisé comme antirépublicain !
A lire aussi, Céline Pina : Emmanuel Macron, le plus “conseillé” de nos présidents!
Disparition ou renaissance pour Les Républicains?
Parce qu’à la suite d’une campagne durablement médiocre
