D’habitude, quand on manque à la solidarité professionnelle entre journalistes (bien connue de tous ceux qui fréquentent les rédactions concrètes), on est au mieux caricaturé, le plus souvent purement et simplement ignoré. La « critique des médias », ce truc de procureurs et de gens qui crachent dans la soupe, a mauvaise réputation dans les médias. Il est rarissime que les gens concernés y répondent et plus rare encore qu’un média fasse état de celles qui lui sont adressées. J’avoue donc avoir été déçue en bien comme on dit en Suisse par Jean-Michel Aphatie[1. Un commentateur me dit que c’est raciste de l’appeler éditorialiste-cassoulet. Franchement, c’était plutôt affectueux et j’espère qu’il ne l’a pas pris autrement. J’adore son accent…et le cassoulet !] qui m’a répondu (pas mal d’ailleurs) en direct sur RTL avant de le faire sur son blog, puis par Bruno Duvic qui a cité jeudi dans sa revue de presse sur France Inter mon article sur « l’affaire Lefebvre ». Que l’un et l’autre en soient remerciés – rien n’est plus agréable que le désaccord intelligent. Duvic, cependant, remarque que France Inter « en prend plein la figure ». C’est un peu exagéré, cher confrère. Il est vrai que je cite très souvent France Inter et qu’elle m’énerve souvent, mais c’est pas de ma faute : le matin, je n’écoute que ça. C’est ma dose d’adrénaline.
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