Quitte à décevoir gravement les amateurs de football féminin et ceux de scènes saphiques dans les pornos softs des troisièmes parties de soirées sur les chaines fauchées, Eucharia Suche, entraineuse et sélectionneuse de l’équipe féminine du Nigéria a mâlement déclaré : « Il n’y a plus de joueuses lesbiennes dans mon équipe. Je ne peux tolérer ce mode de vie sale. » Ca tombe bien : la position de la missionnaire du sexuellement correct, exprimée publiquement par cette chrétienne, entre parfaitement dans le cadre de la charia en vigueur dans son pays. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour l’unité nationale…
En même temps, devant ce genre d’information, l’envie de crier « Footballeuses noires et lesbiennes de tous pays, chrétiennes, musulmanes ou athées, unissez-vous ! » pourrait bien devenir un cri de ralliement pour tous ceux, légèrement fatigués, qui n’ont absolument rien contre les modes de « vie sale » mais absolument tout contre l’intrusion de plus en plus pesante d’un néo puritanisme mondial terriblement œcuménique dans nos vies quotidiennes.
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