Il manquait une rubrique scientifique à Causeur. Peggy Sastre comble enfin cette lacune. A vous les labos!
Nous sommes en 2035. Les progrès en intelligence artificielle et en robotique ont été si rapides qu’il est désormais possible de se procurer deux types de machines, les robots sexuels et les robots d’amour, tous déclinables en version masculine et féminine. Les premiers, les robots sexuels, ont une apparence humaine des plus sophistiquées. En plus d’une telle prouesse sensorielle, l’intelligence artificielle leur permet de s’adapter parfaitement aux désirs et préférences de leurs propriétaires au gré de leurs interactions. Les enquêtes commerciales sont formelles : les clients sont extrêmement satisfaits de leurs robots sexuels, même si leur conception leur interdit d’offrir la moindre gratification affective à leurs maîtres et maîtresses. Pour cela, il y a les robots d’amour, capables de comprendre les pensées de leurs propriétaires avec une finesse à nulle autre pareille et de tenir des conversations apaisant l’âme comme personne. Parce qu’ils n’ont aucun début de commencement de forme humaine – ce ne sont, après tout, que des enceintes connectées améliorées –, il est impossible d’en espérer le moindre chouia de lubricité. Pour cela, il y a les robots sexuels…
Une étude qui met en évidence les différences entre hommes et femmes
C’est sur un tel scénario croisé que des chercheurs
