Marine Le Pen a félicité M. Geert Wilders et parlé d’une « performance spectaculaire ».
Amsterdam – La gueule de bois de la gauche néerlandaise, après le triomphe électoral du très droitier Geert Wilders le mercredi 22 novembre, fait penser à celle des progressistes en France quand Jean-Marie Le Pen accéda au second tour des présidentielles.
« Ce résultat signifie que plus d’un million de musulmans néerlandais se sentent désormais menacés ! » a tonné le dirigeant d’un petit parti ethnique. Un libéral de gauche déplorait de son côté « la légitimation de la haine et de l’intolérance ». Ému, le dirigeant socialiste Frans Timmermans a imploré ses électeurs « à tendre la main à ceux qui se demandent s’ils ont encore un avenir dans ce pays ». Et a promis de « défendre la démocratie ».
Bref, la soirée électorale aux Pays-Bas rappela la consternation du 21 avril 2002 en France, quand une gauche éparpillée avait permis à Jean-Marie
