Accueil Édition Abonné Avril 2019 Faut-il interdire le pavot, l’amour et le droit de respirer?

Faut-il interdire le pavot, l’amour et le droit de respirer?

Au nom du principe de précaution, l'homme n'osera bientôt plus se reproduire


Faut-il interdire le pavot, l’amour et le droit de respirer?
Bagels au pavot. ©RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA / SIPAUSA31042987_000007

Déclaré substance psychotrope par la Direction générale de la consommation, le pavot est un aliment incontournable de la gastronomie est-européenne. Au nom du principe de précaution, l’homme n’osera bientôt plus se reproduire. 


On a longtemps pensé que le risque faisait partie de la vie, peut-être même qu’il en était le piment. Avec l’invention du principe de précaution, inscrit dans la Constitution en 2005, il est devenu l’ennemi à débusquer partout, de l’atmosphère à notre assiette. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ainsi émis le 1er mars une mise en garde contre l’abus de graines de pavot.

Le pavot, l’opium des petits peuples

Susceptibles de contenir des teneurs élevées en


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Paulina Dalmayer est journaliste et travaille dans l'édition.

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