Le lynchage sur les réseaux sociaux d’un gynécologue qui a refusé d’examiner une femme « en transition de genre » témoigne de la terreur que les militants transsexuels font régner dans notre société. Il révèle aussi cette guerre plus ou moins sourde qu’ils livrent à la gent féminine. Récit.
Jets d’excréments sur des universitaires appelant à une approche vigilante et mesurée des questions de genre pour les mineurs, collégiens traités de « transphobes » parce qu’ils invoquent leur liberté de conscience face au prosélytisme transactiviste d’une association militant en classe, insultes contre l’Être Trans, collectif de personnes trans opposé au traitement des enfants, diffusion en milieu scolaire, via le Planning familial, d’une novlangue bannissant les mots mâle, femelle, masculin, féminin, changer de genre ou changer de sexe : nous assistons sans la voir à l’ascension d’une véritable trans-tyrannie.
Blasphème
En témoigne la mésaventure de Victor Acharian, gynécologue-obstétricien à Pau depuis une trentaine d’années. Début septembre, sa secrétaire accueille une nouvelle patiente arrivée par Doctolib. La dame, accompagnée de son partenaire, se plaint d’une douleur à la poitrine. Elle précise qu’elle est une femme en transition de genre sous traitement hormonal – ce qui explique probablement sa douleur. La secrétaire informe le docteur avec embarras que la patiente est en réalité un patient et que le motif du rendez-vous est une néo-poitrine douloureuse.
