Plutôt que de lire sa fiche Wikipédia, notre chroniqueur propose de lire son portrait dans Le Figaro, et de découvrir la vérité sur un apparatchik médiatico-universitaire…
Je l’avoue, je me suis régalé en lisant, dans Le Figaro du 14 janvier, l’implacable papier de Paul Sugy sur Patrick Boucheron. L’historien préféré des wokistes y apparaît enfin pour ce qu’il est réellement : un intrigant universitaire et un affairiste médiatique. Directeur d’un ouvrage de déconstruction historique qui fit grand bruit, animateur d’émissions historico-diversitaires sur l’audiovisuel public, co-scénariste de la cérémonie glauque des Jeux Olympiques, le professeur au Collège de France n’est pas peu fier d’avoir gagné en notoriété médiatique ce qu’il a perdu en exigence universitaire. M. Boucheron triomphe dans les médias mais néglige le travail de fond qui fit la réputation de ses éminents prédécesseurs, Braudel, Duby ou Leroy-Ladurie. Le cou se gonfle d’orgueil à mesure que l’audimat augmente. La tête prend des allures de montgolfière à chaque article élogieux paraissant dans la presse progressiste. Les JO de Paris ont été l’acmé de la carrière de ce « fossoyeur du grand héritage français » (Alain Finkielkraut). Depuis cet événement, Patrick Boucheron croit dur comme fer qu’Aya Nakamura est une artiste exceptionnelle et que lui-même a offert au monde un spectacle inoubliable, une ode au « métissage planétaire » qui aura sa place dans les livres d’histoire.
Histoire et déconstruction
En 2017, quelques mois après la sortie de L’Histoire mondiale de la France – manuel de destruction de l’histoire de France dirigé par Patrick Boucheron dont le succès fut assuré par les médias publics et la presse
