Le Canada de Trudeau est de plus en plus la terre d’élection du wokisme. Un jeune qui y maintenait qu’il n’y avait que deux genres, vient d’être sanctionné par son lycée, pourtant catholique.
Josh Alexander est un adolescent rebelle. Jusqu’en novembre 2022, ce Canadien de 16 ans était scolarisé dans un lycée catholique de Renfrew, ville de l’Ontario. En classe, alors qu’un débat s’engage sur le sujet de la transition de genre, Josh juge bon de rappeler qu’il n’y a que deux sexes, que l’on naît homme ou femme. « Le genre ne l’emporte pas sur la biologie », avance-t-il, une déclaration marquée du coin du bon sens mais qui lui vaut d’être renvoyé de son établissement.
Pas très catholique comme motif d’expulsion. Imaginez la réaction de l’établissement s’il avait déclaré qu’il n’y a qu’un Dieu ! Il faut dire que le jeune homme est un habitué des coups d’éclat. En effet, dans ce lycée, plusieurs adolescents pensent être des adolescentes et fréquentent le vestiaire féminin. Irrité par cette situation, Josh a organisé une grève pour que ses camarades féminines puissent accéder à leur vestiaire sans avoir à le partager avec des garçons qui se prennent pour des filles. L’insolence de l’adolescent ne s’arrête pas là puisqu’il a osé expliquer que son opinion sur le sujet était fondée sur la Bible. Selon ce livre très ancien, et par conséquent caduc aux yeux de notre postmodernité, l’humanité se diviserait en deux sexes, probablement car le Créateur de ces derniers n’était pas assez progressiste pour en imaginer un troisième.
Le lycée a émis plusieurs conditions au retour du jeune homme, en particulier qu’il accepte de ne pas assister à certains cours suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent ses croyances religieuses. Josh a alors invité ces derniers à « réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique » et à en tirer les conclusions en trouvant un autre lycée. Après tout, bien que leur lycée actuel n’ait de catholique que le nom, s’il est possible de changer de genre aussi facilement, changer d’établissement devrait être un jeu d’enfant.