Dans l’hilarité générale, les rats avaient été renommés «surmulots» par une élue EELV il y a quelques années. Dans la période trouble que nous traversons actuellement, les punaises devraient elles aussi avoir le droit à un petit surnom, pour ne pas être stigmatisées.
Mais où est passé l’antispécisme? À la mairie de Paris, c’est le branle-bas de combat. L’heure est à la mobilisation générale pour éradiquer un envahisseur à six pattes et son armée pléthorique composée de fantassins de sept millimètres avides de sang qui colonisent les fauteuils de cinéma, squattent les appartements ou errent sur les barres métalliques du métro à la recherche d’un hôte charitable.
Au début discrètes et quasi invisibles, ces minuscules bestioles deviennent de plus en plus envahissantes à mesure que le temps passe, se reproduisant à une vitesse grand v et laissant les propriétaires assiégés, complètement désarmés. Couvertes de piqures et le visage cerné, les victimes de cette invasion massive finissent par se mettre sous Xanax tant la lutte contre ces nuisibles est difficile et angoissante.
Psychose : des Parisiens n’osent plus descendre dans le métro
Entre 2017 et 2022, plus d’un foyer français sur dix aurait été infesté par ces petits vampires sur pattes. Et aujourd’hui, la psychose a gagné toute la population: les cinémas
