Est-ce de la générosité ou de l’inconscience? Le profil et la biographie du Saint-Père peuvent expliquer cette ouverture: rédemption et remords sont les marqueurs sociologiques du Pape actuel. Cela lui fait un point commun avec les idéologues du wokisme.
Le Pape François, de passage à Lesbos qui abrite encore plus de 2 200 migrants dans le camp de Mavrovouni, a appelé l’Europe à ne pas transformer la Mare Nostrum en « Mare Mortuum », un cimetière maritime pour migrants. Il y a dit la messe avec une cinquantaine de migrants catholiques en provenance d’Afrique.
A Athènes, il a appelé l’Europe à ne pas se replier sur ses égoïsmes nationalistes, en présence de la présidente hellénique Katerina Sakellaropoulou, le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas et le ministre grec des Migrations Notis Mitarachi. Ceux-ci lui avaient pourtant expliqué à quel point la Grèce se débat avec un nombre proportionnellement insurmontable de migrants arrivant sur ses nombreuses côtes.
Un adepte du concept mélenchoniste de créolisation?
Quelques jours avant, de passage à Chypre, il tenait à peu près le même discours : « Chypre, en tant que carrefour de civilisations, a une vocation innée à la rencontre, favorisée par le caractère accueillant du peuple chypriote. La beauté de cette terre provient des cultures qui, au cours des siècles, se sont rencontrées et mélangées ici. Aujourd’hui aussi, la lumière de Chypre est richement bigarrée. De nombreux peuples
