Commentant la panthéonisation de quatre figures de la Résistance (Germaine Tillion, Geneviève De Gaulle, Jean Zay et Pierre Brossolette), Alain Finkielkraut cite l’historienne Mona Ozouf : « l’une des grandes obsessions de ce siècle a été la célébration de la mémoire collective ». L’hommage de la nation rendu à ces grands hommes signe la revanche de l’héroïsme et du courage à notre époque de pacifisme intégral.
Mais la force du discours présidentiel a été gâché par la langue relâchée, « approximative et même délirante » de François Hollande, coutumier du redoublement du sujet (« La France, elle a… ») et des aphorismes vides de sens (« l’Histoire est un avenir »). En somme, il semblerait qu' »on célèbre les héros, on célèbre les saints » mais qu' »on ne célèbre plus les grandeurs de l’esprit, c’en est fini pour elles ».
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