A la veille d’une nouvelle mobilisation sur le projet de loi sur les retraites, il n’est pas inutile de se pencher sur le cas d’Eugène Saccomano.
Lundi soir, lors de son émission « On refait le match », il a passé son temps à dénigrer le championnat de France de football, fustigeant son manque de spectacle récurrent, son faible niveau technique et le week-end -épouvantable, selon lui- que nous avaient infligé les joueurs de notre Ligue 1. Lui qui radote sans cesse en rappelant à peu près une semaine sur deux qu’il ne faut pas dire « En Arles » mais « à Arles », semble avoir des problèmes de mémoire irrémédiables puisqu’il a oublié que le Pays de Montbéliard, où se situe la ville de Sochaux, avait été rattaché à la France en 1792. En effet, les spectateurs du stade Bonal ont assisté à un spectacle magnifique, à des buts dont les images, selon Pierre Ménes, un journaliste en pleine possession de ses facultés mentales, « auraient fait le tour de la planète s’ils avaient été inscrits par Messi ou Ronaldo ».
Rien de tel, pour Monsieur Saccomano qui avait construit son sommaire autour de la nullité du championnat. Celui que ses confrères appelaient encore récemment Maître Sacco, n’est pas -rassurons-nous- atteint par l’Alzheimer. Il est seulement touché par un syndrome bien connu dans les maisons de retraite : l’hypertrophie du Moi qui se traduit par le refus du réel, la mauvaise foi insupportable et le radotage chronique. Il a encore combien d’années de contrat, au fait ?
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !