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Obama et Ben Laden victimes du direct


L’annonce de la mort du chef d’Al Qaida, et la mobilisation générale matinale qui a suivi dans les radiotélés a donné lieu à quelques gaffes savoureuses, mais aussi à quelques improvisations hasardeuses.

Le lapsus n’étant pas un crime de guerre, on sera plus qu’indulgent avec les speakers d’Europe1 et d’iTélé qui ont respectivement annoncé « la mort de Barack Obama » et « la mort et l’arrestation de Barack Obama ».

De même que l’on sera plutôt indulgent avec les longues séances de redites et de délayage sur toutes les antennes : pas évident de tenir 3 heures en boucle sur un événement dont on ignore tous les détails, ou presque. C’est notamment vrai pour l’implication ou non des services pakistanais dans l’opération, qui selon les chaines et les heures a donné lieu à des commentaires aussi contradictoires que péremptoires.

On sera en revanche plus sévère avec des dérapages qu’un minimum de culture générale aurait pu éviter, comme celui qui a consisté à évoquer systématiquement dans les titres d’i-Télé « l’assassinat d’Oussama Ben Laden ». A défaut de Larousse ou de Robert, un rapide coup d’œil sur Wikipedia aurait permis à nos confrères de vérifier qu’un décès par arme à feu n’est pas forcément un assassinat, celui-ci y étant défini comme « un homicide volontaire avec préméditation ». Et même si l’on n’avait pas d’iPad sous la main, un brin de logique aurait du alerter la rédaction: qui dit assassinat dit assassin.

On se retrouve pour notre prochaine édition spéciale, consacrée au procès pour homicide volontaire de Barack Obama…



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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