L’entrée fracassante de certains députés de la Nupes au Palais Bourbon, hier, ne déçoit pas. Elle entérine le fait que la gauche ne siègera à l’assemblée que pour amuser la galerie. Les propos outranciers de figures gauchistes ont invisibilisé les députés de gauche plus responsables.
N’en déplaise à notre ami Jérôme Leroy, qui a vu le retour de la politique avec un grand P (et un caillou dans la chaussure que Macron venait d’enfiler pour son nouveau quinquennat) dans le succès électoral de la baroque Nupes, l’arrivée en fanfare de quelques députés « Insoumis » ou écolos à l’Assemblée nationale, hier, est un démenti sanglant à toute analyse qui se voudrait optimiste.
Des députés de l’extrême gauche se sont en effet surpassés et ont adopté des postures abracadabrantesques lors de la première séance de la 16e législature, où Yaël Braun-Pivet (LREM) a été sans surprise élue au perchoir – elle partait favorite. En dehors de l’hémicycle, des propos délirants nous sont rapportés, que nous allons aborder.
Une arrivée tonitruante
Tout avait pourtant si bien commencé ! Peu avant 15 heures, la Nupes (insoumis, socialistes, communistes et verts) faisait une arrivée triomphale, groupée et très remarquée. Mais cette démarche, en réalité, visait vraisemblablement à rassurer ceux qui parmi les citoyens commencent à avoir de sérieux doutes quant à la capacité des groupes de gauche à faire le poids face à Renaissance (LREM, Modem et Horizons). En effet, cela ne fait que sept jours que socialistes, communistes et écologistes ont opposé un refus ferme à la proposition du Fidel Castro de la Canebière de créer un groupe parlementaire uni derrière lui…
A lire aussi: Nupes: la gauche soumise
Une photo du site du Monde a ainsi montré une arrivée côte à côte des
