Harcelée de toutes parts par les professionnels de la nuit, qui voient se multiplier les interdictions, contrôles divers, voire fermetures administratives d’établissements, la Ville de Paris a décidé de réagir en force. Monsieur le Maire-le-plus–branché-du-monde n’appréciant sans doute pas de passer pour un rabat-joie ou pire, un antifestif, il a donc concocté une usine à gaz destinée à réconcilier la municipalité avec les patrons de boite. Le bidule participatif en question a été joliment intitulé « Paris Nightlife », un anglicisme subtil qui fait a peu près aussi classieux dans le registre clubbing que « Macumba Wonder Lounge, Free drinks gratuits jusqu’à 22h30 heures pour les girls non accompagnées, ambiance hot garantie ». Le pire c’est Paris-Nightlife a été présenté à la presse mercredi dernier à 11 heures du matin. Or à cette heure-là, un travailleur de la nuit, ça dort, et faut quand même être assez doué pour ne pas s’en douter. Visiblement la concertation est déjà bien engagée…
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