Les élèves d’une classe de Terminale d’arts appliqués font parler d’eux sur la Toile pour avoir osé poser nus — ou presque — sur leur photo de classe.
Tout cela reste d’une indécence mesurée, y compris pour le prof debout à droite. Les rectangles judicieusement disposés occultent les pudenda — « ce qui doit être caché », traduiraient les mauvais latinistes. Dommage que ces jeunes gens n’aient pas pensé à y inscrire quelques sentences bien senties, dans le genre que Ben Vautier mit jadis à la mode. D’autant que paraît-il, quand on a de bons yeux, on peut discerner un bout de sous-vêtement qui implique que l’on a osé, mais pas trop.
Mais peut-on oser à demi ? (Beau sujet, vous avez quatre heures).
Evidemment, le problème est plus complexe qu’il n’y paraît. S’afficher dans le plus simple appareil est à la portée de tout le monde, et ça ne laisse plus rien à deviner. Alors qu’un…
Lisez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli.
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