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Nos prévisions météorologiques: sale temps pour la gauche!

… Et la canicule n’y est pour rien


Nos prévisions météorologiques: sale temps pour la gauche!
L'écologiste Marine Tondelier et le socialiste Olivier Faure, Paris, 2 mars 2023 © ISA HARSIN/SIPA

La gauche française a délaissé le peuple français, pour faire le trottoir dans les banlieues islamisées. Une bien triste trajectoire. Le billet d’humeur de Benoît Rayski.


La gauche fut belle du temps qu’elle était jeune, vu le beau visage de Jaurès assassiné en 1914. Puis il y eut celui d’un homme cultivé et intelligent : Léon Blum. Et plus tard, l’espace de quelques années, celui de Mendès France, un homme honnête et courageux.

Puis, Mitterrand vint, un politicien habile et sans scrupule. De Gaulle, qui le connaissait bien, le surnommait « arsouille ». Mitterrand était fondamentalement et déontologiquement un homme de droite qui réussit à faire croire qu’il était de gauche. Avec lui, la gauche commença à mourir. Elle aurait mieux fait de mourir du temps qu’elle était jeune et belle. 

De tradition et par devoir, la gauche devait s’occuper des gens de peu, des gens pauvres. Elle a oublié, préférant s’adonner à des combats sociétaux : PMA, GPA, mariage pour tous. Le peuple ne s’y intéresse pas. Ce n’est pas un hasard si le RN est le premier parti ouvrier de France…

Débarrassée du peuple, la gauche s’invente un autre peuple : les immigrés. Ces derniers furent considérés comme l’horizon lumineux et indépassable de l’humanité. L’immigré était le nouveau peuple, et le peuple, délaissé par la gauche, alla voir ailleurs.

La gauche allait donc faire le trottoir dans les banlieues. Draguant les « jeunes », fermant les yeux sur les crimes, les délits, le trafic de drogue. Elle est prise de passion pour la racaille. Et elle fit les yeux doux à l’islam. Mahomet plutôt que Marx ! 

Que reste-t-il du PS ? Un parti croupissant, qui vit sous la houlette de Mélenchon. Oublions le peuple. Il en est de même, dans toute l’Europe, ou le glas sonne pour la gauche. En Espagne, ce sont la droite et l’extrême droite qui vont gouverner ensemble. En Hollande, même alliage, même alliance. C’est ainsi dans le reste de l’Europe. En Allemagne, le chancelier a mis au banc des accusés l’espace Schengen : Il faut, dit-il, rétablir les frontières entre les États européens.

Restent toutefois les pays scandinaves, où les socio-démocrates sont au pouvoir mais s’agissant de l’immigration, ils font une politique d’extrême droite. 

En Europe, le vent souffle à droite toute. Ce n’est pas le cas en France, où les Républicains rechignent encore à s’allier aux lepénistes. Quant à la gauche française, elle est responsable de sa mort. Pour elle, l’avenir est sans espoir. Nous n’irons pas à ses obsèques. 




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est journaliste et essayiste

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