La cohorte innombrable des femmes mariées, accompagnées, pacsées, bref, de celles qui partagent leur quotidien avec un homme, se répartit, en gros en deux catégories : celles dont le mari ronfle et celles dont le mari a des insomnies.
Laquelle est la plus enviable ? A chacune de voir.
Tenter de dormir avec un tracto pelle à ses côtés, c’est pénible. Vous pouvez essayer de faire basculer l’élu de votre cœur sur le côté, il y en a chez qui ça marche et le ronron redescend au niveau, somme toute supportable, de 80 décibels. Autre tendance, vachement in, pour lutter contre les ronflettes : disposer dans la chambre nuptiale des bols d’eau chaude contenant des goûtes d’eucalyptus. C’est très naturel. Et naturellement, ça ne marche pas.
Non, le mieux, c’est encore de faire un usage massif de boules quiès. Inconvénient, vous n’entendrez pas votre puînée rentrer de sa teuf. Et vous serrez bien obligée de la croire, le lendemain au petit-déjeuner où, à la question de savoir à quelle heure elle est rentrée, elle vous répondra, ses beaux grands yeux cernés des résidus de mascara : « Ben, à minuit et demi ! »
Mais après tout, vous voulez vraiment savoir ?
NB : demain nous parlerons des insomniaques. D’ici là, faites une bonne nuit…
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