Le ministère de l’Intérieur ayant demandé aux écoles de Toulouse de chiffrer le nombre d’élèves absents le jour de l’Aïd, en augmentation, les islamo-gauchistes exploitent et dénoncent un fichage religieux et « islamophobe » des élèves. Pourtant, un recensement visant à évaluer l’absentéisme n’a rien à voir avec un fichage. Les associations de gauche, SOS Racisme et Ligue des Droits de l’Homme, les partis LFI et EELV, vent debout contre les Secrétaires d’État Sarah El Haïry et Sonia Backès et le ministère de l’Intérieur, font la courte échelle aux islamistes dont ils reprennent le discours victimaire. Analyse.
Heureusement que le ridicule ne tue pas sinon la fausse affaire du « fichage des élèves musulmans » le jour de l’Aïd aurait abouti à une hécatombe chez certains enseignants, de nombreux politiques et chez les journalistes militants. L’histoire est assez simple. Le ministère de l’Intérieur a demandé aux établissements scolaires de transmettre le taux d’absentéisme des élèves le jour de l’Aïd. Le but était sans doute de voir si ce type d’absence, par ailleurs dûment autorisée, touchait énormément de monde ou non et de voir si cet absentéisme diminuait, était stable ou augmentait. Mais pour une certaine gauche, qui ne vit que de dénonciation de stigmatisations souvent imaginaires, a épousé le discours victimaire des islamistes et diffuse leurs éléments de langage, cette demande équivalait à un « fichage » des élèves musulmans visiblement préalable dans leurs représentations au « retour des heures les
