N’en déplaise aux nouvelles ligues de vertu, acteur n’est pas un métier comme un autre. Pour être magnifiés par un metteur en scène, les comédiens doivent accepter d’incarner un troublant objet du désir.
Le cinéma capte et restitue la lumière de la beauté.
La lumière du regard divin et diabolique de l’acteur, où brille le feu du sacré et du sacrilège.
Le cinéma exacerbe le désir de s’approcher du feu, de le posséder, de le « mettre en boîte ».
Dans la Laternamagica, disait Bergman.
Dans le cercle de lumière, répète Blanche DuBois1.
En bravant l’interdit et risquant la brûlure.
De cette quête, on ne sort pas indemne.
Il s’agit d’un pacte faustien.
Non Mlle Gardin. Être acteur, actrice ou metteur en scène,
