Copieusement relayé, il y a une dizaine de jours, par des médias gourmands, l’argument judiciaire brandi par François Fillon contre Nicolas Sarkozy devait faire mouche. Finalement, l’attaque a fait un flop. La candidature Fillon semble même plutôt pâtir de cette étrange saillie prononcée contre Nicolas Sarkozy lors de la réunion de rentrée à Sablé-sur-Sarthe de l’ancien Premier ministre. Et les nouveaux rebondissements de l’affaire Bygmalion n’y changent rien : la candidature de l’ancien président tient bon.
Les journalistes ne s’expliquent pas cette fidélité d’une partie de l’électorat à Nicolas Sarkozy – quand ils daignent relater le fait, avec cette réticence désormais coutumière de qui se voit démenti par le réel et les « vrais gens ». Quelques commentateurs, encore rares, oseront rappeler que l’ancien président n’a pas tant démérité quand il était au pouvoir, de 2007 à 2012, et qu’à ce titre il n’a pas laissé que de mauvais souvenirs. Un cap avait été donné – qui allait tant manquer lors du quinquennat suivant. D’autres mettront en avant le franc-parler du candidat qui, sur quelques questions essentielles, s’exprime sans détour et comme les électeurs, que ce soit sur le fond ou sur la forme. Ce sont là des explications rationnelles qui ne viennent pas tout à fait à bout du mystère Sarkozy. Pourquoi donc, pour beaucoup, obscurs pères et mères de famille, l’ancien président demeure-t-il « le patron » ?
Lisez la suite de cet article sur le blog d’Oliver Prévôt.
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