En mettant au goût du jour un dessin animé culte des années 80 qui a fait toute l’enfance de nombreux fans, Netflix déçoit. L’idéologie progressiste de la plateforme ruine un univers apprécié: le blond et viril Musclor est vite remplacé par des femmes et des « racisés ».
Si vous avez été un enfant – de préférence un petit garçon – dans les années 1980, vous n’avez pu manquer de jouer avec les figurines Mattel d’un univers étrange incarné dans un dessin animé à succès : He-Man/Musclor (cette dernière variante étant la première traduction française, vite abandonnée) ou les Maitres de l’Univers.
Les archétypes de la force virile remisés au placard
Dans un univers original imprégné à la fois de magie et de technologie, appelé Eternia, le timide et altruiste prince Adam, pour faire face aux forces du mal dirigées par l’inénarrable Skeletor, recevait son Excalibur, une épée lui donnant le contrôle du château Grayskull, un lieu de magie gardé par une sorcière. En levant cette épée au ciel et en invoquant le Pouvoir de Grayskull, le jeune héros devenait He-Man, un guerrier surpuissant catalysant en lui, par son attitude et le visuel du personnage, tous les archétypes de la force virile et magique, de Conan à Rahan en passant par Superman. La transformation s’étendait aussi à son peureux tigre domestique, qui devenait Battle Cat, la monture d’He-Man. Dans ses combats contre Skeletor, il était rejoint par de nombreux amis : Orco, le gaffeur magicien, le Maitre d’Armes, et de nombreux personnages féminins comme Teela, au service de la
