« Le mot kitsch désigne l’attitude de celui qui veut plaire à tout prix et au plus grand nombre. Pour plaire, il faut confirmer ce que tout le monde veut entendre, être au service des idées reçues. Le kitsch, c’est la traduction de la bêtise des idées reçues dans le langage de la beauté et de l’émotion… Le kitsch est l’idéal esthétique de tous les hommes politiques, de tous les partis et de tous les mouvements politique. » (Kundera, bien sûr, dans l’Insoutenable légèreté de l’être, Gallimard, 1984).
Le mot kitsch remonte en français aux grandes années du gaullisme et du communisme réunis — deux régimes particulièrement kitsch, mais tous les régimes le sont à des degrés divers. En allemand, l’adjectif est apparu vers 1870, et il est un dérivé probable de kitschen, qui signifie « ramasser la boue des rues ». Ça ne s’invente pas.
J’étais de passage à Paris, la semaine dernière, j’avais deux heures devant moi, je suis allé voir au musée d’Orsay l’exposition sur le « Spectaculaire Second Empire ».
Lisez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !