Les temps sont durs, faut pas gâcher. Aussi quand l’ami Miclo m’a suggéré et pour tout dire offert l’excellent titre « My Taylor is dead », au cas ou je ferais une brève sur le décès d’icelle, hier à 79 ans, je me suis senti obligé de la faire cette brève, ne serait-ce que pour sauver le titre.
Sauf que Liz Taylor n’étant ni Bette Davis, ni Audrey Hepburn, ni Greta Garbo, ni Frances McDormand, ni Joan Crawford, ni Gena Rowlands, ni Melanie Griffith, ni Sigourney Weaver ni Jodie Foster ni aucune autre des centaines d’actrices hollywoodiennes que j’adore, et bien je n’ai pas grand chose à en dire.
Allons y tout net : en vrai je n’ai carrément rien à dire sur Liz Taylor, ses yeux violets, ses scènes de ménage[1. Ne le répétez pas, mais j’ai quand même adoré leur Mégère apprivoisée] avec Richard Burton, son Michael Jackson de compagnie, sa Virginia Woolf à faire peur ou sa chatte sur un toit brûlant…
En revanche, je suis très très touché, et attristé par la mort, dimanche dernier, à 88 ans de Maître Capello. Ce type avait la classe mondiale, et si un jour le service le service public nous propose une émission de divertissement du niveau du Francophonissime[2. Spécial dédicace à Robert Rocca, Paule Herreman, Maurice Biraud, Anne-Marie Carrière, Jean Valton et Michel Dénériaz], alors je renoncerai peut-être à prendre ma retraite à Miami Beach, La Havane ou Nathanya