Jusqu’au 21 juillet le musée d’Orsay ouvre ses portes à l’exposition « Le Modèle noir, de Géricault à Matisse ». Dans une optique décoloniale, les Blancs ayant jadis fait poser des Noirs y sont tancés pour racisme. Et les artistes africains contemporains portés aux nues.
Il y a beaucoup à dire sur l’exposition en cours au musée d’Orsay, « Le modèle noir : de Géricault à Matisse ». L’ennui, c’est que ce qu’il convient d’en penser a déjà été dit et redit, avec emphase et félicitations du jury, dans tous les médias progressistes : pour la première fois dans l’histoire d’une puissance postcoloniale – en l’occurrence la France –, les modèles noirs sortent d’un honteux anonymat et acquièrent leur identité propre. Telle est la version qu’il faut retenir quand on veut rester fréquentable.
Que j’aime ta couleur café…
Car en réalité, l’individualité de ces êtres qui ont inspiré les plus grands maîtres n’a d’importance que du fait de la couleur de leur peau. Ils appartiennent, dans
