D’Alfons Mucha, on connaît surtout les affiches — affiches de théâtre pour Sarah Bernhardt, affiches publicitaires pour les cigarettes Job ou Moët & Chandon. Mais en se rendant à l’hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence, notre chroniqueur a découvert un autre Mucha, que de son propre aveu il connaissait moins bien. Profitons, ce n’est pas tous les jours que Brighelli avoue ne pas complètement maîtriser quelque chose…
« Mucha, maître de l’Art Nouveau », dit l’affiche. Et dès l’entrée, on trouve ce que l’on était en droit d’attendre : de jolies jeunes femmes peintes au milieu des guirlandes de fleurs.
Mais l’artiste austro-hongrois (il est né en Moravie, l’actuelle Tchéquie, en 1860) fut aussi un nationaliste passionné, et l’exposition de l’Hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence, parcourt les diverses aires d’exercice de ce peintre surdoué, et ses divers sujets de prédilection.
